L'histoire de

Shellphone

version courte

Madeleine a grandi au milieu des objets colorées et pop des années 80. Les Shellphone s'inspirent des Pollypockets, Popes et autres Barbie. Elle a écouté la mer dans des coquillages comme tous les enfants du monde et adoré la réponse calme et apaisante. Le Shellphone, c'est une façon de retrouver le goût des couleurs, du jeu, du secret . Une porte vers un monde plus rose, où tout n'est pas "utile", mais où tout est "senti".

version longue

Madeleine Cantarella nous offre par son parcours une réelle "success story" à l'américaine, mâtinée de sombres passages à vide dignes d'Oliver Twist.

Née en 1984 dans un coquillage à picots (dite bucarde épineuse) au large de Punta Umbria, elle est recueillie par un pauvre pêcheur du nom de Pablocito le chassieux. Il emmène ce bébé encore emmaillotté de glaires mollusques chez sa vieille mère, la terrible Encarnacion, dévote jusqu'à la moëlle.

Elevée dans la plus pure tradition catholique espagnole teintée de croyances mystiques , elle adopte l'attitude altière et fière de ce peuple qui n'a jamais plié devant aucun obstacle. Alternant l'école élémentaire Palomita le matin et charriant des palourdes à bord du petit chalutier de Pablocito l'après-midi, Madeleine dite Maldita (car elle ne pouvait être que maudite, l'enfant née d'un coquillage) se forge un caractère à toute épreuve.

L'Ancien du village l'ayant inscrite à un concours d'orthographe à Séville , elle se retrouve lauréate et seule pour la première fois de sa vie dans la grande ville l'année de ses 20 ans. Serveuse dans une Osterìa le jour, elle étudie les sciences technologiques la nuit dans l'espoir d'entrer au prestigieux M.I.T (Mollusque Institute of Technology). Au bout de 5 années éreintantes, elle obtient le sésame tant convoité et fonde sa première startup "Shellphone United".

S'ensuit un succès fulgurant où, collections capsules après best-sellers en passant bien sûr par les iconiques téléphones coquillages, elle promeut sans relâche sa philosophie qui est et restera la pierre angulaire de sa popularité "Sans les réseaux sociaux, on est moins cons".

A la tête d'un immense empire, elle vit avec simplicité et loin du cirque médiatique entre Trouville (où elle peut se reconnecter à ses chers coquillages et manger des moules-frites avec sa fille unique) et Los Angeles, où la Shelldome community lui voue un véritable culte.

La femme derrière les téléphones coquillages

crédit photo: Sophie Gaubert